Ouand je pense à tous les clients avec qui j’ai travaillé au fil des ans, ceux qui ont réussi à prendre leur retraite ont tous suivi ces conseils financiers trop familiers :
- Dépensez moins que vous ne gagnez
- Économisez et/ou investissez de l’argent pour votre avenir.
Mais si c’est aussi simple, pourquoi diable y a-t-il d’innombrables livres, blogs (comme le mien), forums, experts, conférences, cours, podcasts et émissions de télévision sur le sujet de la finance ?
Ne devrions-nous pas tous avoir été en mesure de maîtriser ces deux points financiers simples maintenant ?
Eh bien, pour citer Morpheus, l’un de mes sages de cinéma préférés,
« Il y a une différence entre connaître le chemin et marcher sur le chemin. »
Dans le cas de Neo, cette différence signifiait enfin croire qu’il était capable d’arrêter les balles en l’air, ce qui est plutôt génial.
Mais dans le cas de la personne moyenne aux prises avec de l’argent, cette différence signifie enfin comprendre quels types de barrières psychologiques vous empêchent de faire les choses vous savez déjà que vous devriez faire.
Il s’avère que notre cerveau peut souvent nous empêcher de prendre de bonnes décisions. Nous pouvons avoir la ferme intention de vivre selon nos moyens et de mettre de l’argent de côté pour l’avenir, mais divers obstacles psychologiques peuvent nous empêcher de suivre cette voie. Et nous nous retrouvons donc à chercher de nouvelles réponses mois après mois et année après année, tout en continuant à lutter contre les dettes, la vie au jour le jour et un compte de retraite vide.
Il est temps de croire que vous êtes capable de marcher sur le chemin.
Ces deux barrières psychologiques vous ont peut-être éloigné de votre potentiel financier dans le passé, mais les repousser vous permettra d’accomplir votre destin. (Capacité à ralentir le temps et à esquiver les balles non garantie).
1. Se concentrer uniquement sur les problèmes urgents.
Stephen Covey, le célèbre auteur de The Seven Habits of Highly Effective People, postule qu’il existe quatre types de tâches :
- Ceux qui sont urgents et importants
- Ceux qui sont urgents mais pas importants,
- Celles qui sont importantes mais non urgentes, et
- Ceux qui ne sont ni urgents ni importants.
Tout le monde a tendance à être vraiment doué pour s’occuper des deux types de tâches urgentes (et ils ne sont pas trop mauvais pour les tâches qui ne sont ni urgentes ni importantes, en particulier lorsqu’il s’agit de surfer sur Internet ou de revoir des films préférés pour la énième fois ). Là où nous tombons au travail, ce sont les tâches importantes mais pas urgentes.
Voici ce que je veux dire: l’inscription au programme 401k de votre entreprise est très importante. Pour la plupart des gens, il s’agit de leur principal régime d’épargne-retraite, et de nombreuses entreprises proposeront d’égaler une partie de votre contribution.
Mais se rendre à votre service des ressources humaines et remplir le formulaire peut être fait à tout moment, de sorte que cette tâche particulière a tendance à être repoussée. Après tout, les RH sont tout le de l’autre côté du bâtiment, et il y a probablement des décisions que vous devrez prendre au sujet de vos contributions que vous n’avez pas envie de faire. Tu vas t’en soucier plus tard.
Exemple personnel : Étonnamment, un de mes amis qui avait un emploi très bien rémunéré avec un match de 401 000 dollars pour les 7 premiers % de son revenu a utilisé cette même excuse pendant près de 5 ans. J’étais sur le point de le menacer de blessures corporelles s’il ne signait pas. Il a finalement cédé et me remercie maintenant de lui avoir donné le coup de pouce dont il avait tant besoin.
En revanche, payer son loyer et ses factures est à la fois urgent et important. Vous devez le faire au bon moment, sinon vous ferez face à de graves conséquences. Personne n’oublie de gérer les affaires urgentes, même si les affaires importantes qui ne sont pas urgentes peuvent vraiment être laissées de côté.
Cette barrière psychologique devient particulièrement problématique lorsque vous vivez avec un état d’esprit de pénurie. Vous pensez peut-être que vous devez rassembler assez d’argent pour faire l’épicerie cette semaine. Il s’agit d’un problème urgent car votre famille a besoin de manger. Ainsi, vous rassemblez tout l’argent que vous pouvez trouver pour faire des courses alimentaires.
Mais l’argent que vous utilisez pour la tâche urgente de cette semaine a peut-être été mis de côté pour le loyer de la semaine prochaine, ce qui signifie que vous avez alors une autre tâche urgente et importante à accomplir. Vous passez du temps à vous occuper de ce problème, pour en avoir un autre et un autre surgir. Vous n’arriverez jamais aux tâches importantes mais non urgentes d’économiser de l’argent ou d’investir ou même de budgétiser lorsque vous éteignez constamment des incendies.
Comment combattre cette barrière psychologique :
1. Payez-vous d’abord.
C’est une chose très difficile à faire, surtout si vous vivez de crise en crise, mais la seule façon d’arrêter le manège des tâches urgentes est de vous considérer comme le plus important. Si, par exemple, vous vivez de chèque de paie en chèque de paie, mettez un petit montant de côté chaque jour de paie que vous Ne pas toucher. Imaginez que le petit montant que vous économisez est une facture importante et urgente que vous devez payer. Vous ne serez alors pas tenté de puiser dans ces économies. Après plusieurs mois, vous aurez constitué un fonds d’urgence, qui sera votre première étape dans la prise en main de vos finances.
Une autre option pour lutter contre cet obstacle est de vous créer des délais pour accomplir des tâches financières importantes et d’avoir des conséquences négatives si vous ne respectez pas ces délais. Par exemple, vous pourriez dire que vous ne vous autoriserez pas à regarder la télévision tant que vous n’aurez pas parlé à votre service des ressources humaines de votre 401k et qu’un ami ou un conjoint vous y obligera.
Les choses importantes de votre vie doivent être prises en charge avec autant de diligence que les urgences quotidiennes. L’important est de penser que vous méritez d’être payé en premier.
2. À la recherche de preuves que votre situation n’est pas si mauvaise.
Le journaliste et satiriste HL Mencken a un jour décrit la richesse comme «gagner 100 € de plus par an que le mari de la sœur de votre femme.« Et même s’il faisait une blague à l’époque, Mencken avait vraiment le doigt sur ce qui nous faisait vibrer en termes de finances. Même lorsque nous savons que nous pouvons faire mieux, nous cherchons autour de nous des choses qui prouveront que notre situation est parfaite.
Cette barrière psychologique particulière s’appelle le biais de confirmation, et c’est un moyen pour notre cerveau de prouver que nos propres croyances sont vraies.
Voici comment ça fonctionne: Disons que vous croyez que la dette fait partie de la vie, et que les seules personnes qui ne sont pas endettées sont les types riches en costume qui sont vraiment des gens horribles. Votre biais de confirmation cherchera des preuves que tout le monde est endetté, ce qui peut être assez facile. Si votre famille, vos amis et vos collègues sont tous endettés, cela confirme votre conviction.
Mais l’autre moitié de votre croyance – que les seules personnes qui ne sont pas endettées sont les gros chats qui ne se soucient que du résultat net – peut également être facilement confirmée. Chaque reportage que vous voyez sur un banquier cupide ou sur le type de Bernie Madoff prouve que vous avez raison.
Bien sûr, vous pourriez rencontrer une personne « normale » qui n’est pas endettée, ou vous pourriez entendre parler d’un riche philanthrope, mais vous ignorerez simplement ces éléments de preuve. Ils ne correspondent pas à vos croyances, vous ne recherchez donc pas ces preuves et vous n’y prêtez pas attention lorsque vous les voyez.
Là où cela devient particulièrement préjudiciable à vos finances, c’est lorsque vous permettez à vos croyances et aux « preuves » que vous rassemblez de limiter votre potentiel.
Par exemple, si vous pensez que tous ceux qui ont des dettes sont du genre bon et terre-à-terre et que tous les riches sont horribles, vous ne travaillerez pas pour construire votre propre richesse, de peur de devenir horrible.
Comment combattre cette barrière psychologique
Examinez vos croyances. Encore une fois, ce plan d’action est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, compte tenu du fait que personne n’aime vraiment mettre ses croyances au microscope. Mais il vaut la peine de prendre le temps de comprendre exactement ce que vous pensez de l’argent et d’où viennent ces croyances.
Une façon de le faire est de rechercher spécifiquement des informations qui contredisent vos croyances. Cela peut être assez difficile à faire, car cela peut en fait faire mal de lire des preuves qui vont à l’encontre de vos croyances. En fait, les psychologues ont vu des individus à qui l’on présente des informations contraires à leurs croyances rejeter ces informations et devenir encore plus forts dans leurs croyances. Cette barrière psychologique peut être très tenace, en effet.
Cependant, si vous savez que vous voulez améliorer votre vie financière, vous devez être prêt à repenser vos croyances de base sur l’argent et à rechercher des preuves équilibrées de ce qui constitue un comportement financier raisonnable. La lecture d’informations contradictoires vous donnera l’occasion de vérifier vos croyances et d’être convaincu par des arguments rationnels de n’importe quel côté de la question.
Combattez vos luttes d’argent de front
Les êtres humains peuvent trouver un certain nombre de moyens pour s’empêcher d’atteindre leur plein potentiel. Et parce que nous sommes tellement habitués à simplement gérer les problèmes évitables au fur et à mesure qu’ils surgissent et à nous comparer aux autres, nous ne réalisons même pas que faire ces choses est en fait un énorme obstacle sur notre chemin.
Faire le travail qu’il faut pour surmonter ces barrières psychologiques n’est pas facile, ni un processus rapide. Mais ne préféreriez-vous pas être quelqu’un qui marche sur le chemin, plutôt que de simplement savoir qu’il est là ?
