Quelle est la fiscalité applicable à la location vide ?

by Alessandra
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Vous louez un bien immobilier vide et vous vous interrogez sur la fiscalité qui s’y applique ? Découvrez dans cet article toutes les informations essentielles concernant la fiscalité applicable à la location vide. Que vous soyez propriétaire bailleur ou simplement curieux de mieux comprendre ce domaine, vous êtes au bon endroit pour éclaircir vos interrogations.

Principes généraux de la fiscalité

La fiscalité applicable à la location vide dépend du régime d’imposition choisi. Deux options sont possibles : le régime micro-foncier ou le régime réel. Chaque régime a ses propres caractéristiques et avantages, ce qui permet aux propriétaires de choisir celui qui leur convient le mieux.

Le régime micro-foncier s’applique automatiquement si les revenus bruts annuels provenant de la location vide n’excèdent pas 15 000 euros. Ce régime permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur les revenus locatifs. L’abattement couvre généralement les charges supportées par le propriétaire, simplifiant ainsi le calcul et la déclaration des revenus fonciers.

En revanche, si les revenus locatifs dépassent 15 000 euros ou si le propriétaire opte pour cette solution, le régime réel s’applique. Ce régime permet de déduire les charges réelles et effectives supportées par le propriétaire, telles que :

  • Les frais de gestion et d’administration
  • Les dépenses d’entretien et de réparation
  • Les primes d’assurance
  • Les intérêts d’emprunt
  • Les impôts liés à la propriété

Ces déductions peuvent réduire significativement l’impôt à payer, mais impliquent une gestion plus complexe et souvent l’intervention d’un comptable.

Il est crucial pour les propriétaires de bien analyser leur situation financière et les niveaux de charges à déduire pour choisir le régime d’imposition le plus avantageux. Pour les investisseurs souhaitant maximiser leur rendement locatif, il peut être judicieux de consulter un expert fiscal afin de déterminer la stratégie la plus efficace.

Impôts sur le revenu

Dans le cadre de la location vide, la fiscalité applicable se concentre principalement sur les revenus tirés de la location. Ceux-ci sont considérés comme des revenus fonciers et doivent être déclarés dans la déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu.

Les revenus fonciers perçus dans le cadre de la location vide sont soumis à l’impôt sur le revenu. Les loyers bruts perçus doivent être déclarés, après déduction des charges supportées par le propriétaire.

Deux régimes fiscaux existent pour les revenus locatifs : le régime réel et le régime micro-foncier. Le choix du régime dépend du montant des revenus et des charges.

Sous le régime réel, les propriétaires peuvent déduire un certain nombre de charges, telles que :

  • Les intérêts d’emprunt
  • Les frais de gestion
  • Les travaux d’entretien et de réparation
  • Les primes d’assurance

Ces déductions permettent de réduire le montant taxable des revenus fonciers. Le régime réel est obligatoire si les revenus fonciers bruts dépassent 15 000 € par an.

Sous le régime micro-foncier, les propriétaires bénéficient d’un abattement forfaitaire de 30 % sur les revenus locatifs. Ce régime simplifié est accessible si les revenus fonciers brut sont inférieurs à 15 000 € par an.

Il est crucial de bien comprendre la fiscalité applicable afin de choisir le régime le plus avantageux pour optimiser la gestion de son patrimoine immobilier.

Déductions possibles

La location vide est soumise à une fiscalité spécifique qui diffère de la location meublée. En général, les revenus générés par la location vide sont imposés sous le régime des revenus fonciers. Il est crucial de comprendre les principes généraux de cette fiscalité pour optimiser vos déclarations fiscales et maximiser vos bénéfices.

Les revenus fonciers sont soumis à l’impôt sur le revenu selon le barème progressif et aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.). Vous avez deux options pour déclarer vos revenus locatifs :

  • Le régime réel : Vous devez déclarer les loyers perçus ainsi que les charges et les frais relatifs au bien immobilier. Ce régime vous permet de déduire les charges réelles comme les intérêts d’emprunt, les frais de gestion, les assurances, et les travaux.
  • Le régime micro-foncier : Si vos revenus fonciers bruts n’excèdent pas 15,000 € par an, vous pouvez opter pour ce régime. Il offre un abattement forfaitaire de 30% sur vos revenus locatifs, sans possibilité de déduction des charges réelles.

Pour ceux ayant opté pour le régime réel, plusieurs déductions sont possibles :

  • Intérêts d’emprunt : Les intérêts des prêts contractés pour l’acquisition, la réparation ou l’amélioration du bien loué sont déductibles.
  • Frais de gestion : Les frais administratifs, honoraires de gestion locative ou de syndic peuvent être déduits.
  • Assurances : Les primes d’assurance propriétaire non occupant, assurance loyers impayés (GLI) sont également déductibles.
  • Travaux : Tous les travaux d’entretien, de réparation et d’amélioration du bien (à l’exception des dépenses de construction, reconstruction ou agrandissement) peuvent être déduits.
  • Taxes : La taxe foncière sur les propriétés bâties et les droits de bail sont déductibles.

Comprendre ces règles de fiscalité et ces déductions potentielles peut vous permettre d’optimiser vos revenus locatifs et de réduire votre charge fiscale.

Déclaration des revenus fonciers

La fiscalité applicable à la location vide impose aux propriétaires de déclarer les revenus fonciers qu’ils perçoivent. Ces revenus sont alors soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus fonciers.

Pour ce faire, il est essentiel de comprendre les principes généraux de la fiscalité liés à ce type de location. Ils permettent de déterminer les règles et les obligations fiscales des propriétaires louant des biens non meublés.

Les propriétaires peuvent opter pour deux régimes d’imposition : le régime réel ou le régime micro-foncier.

  • Le régime réel permet de déduire toutes les charges effectives liées à la location (travaux, intérêts d’emprunt, assurances, etc.) des revenus fonciers bruts.
  • Le régime micro-foncier s’applique uniquement si les revenus fonciers bruts ne dépassent pas 15 000 € par an. Dans ce cas, un abattement forfaitaire de 30% est appliqué sur ces revenus.

Dans les deux cas, les revenus fonciers nets sont ajoutés aux autres revenus du foyer fiscal et soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

En parallèle, les revenus fonciers sont aussi soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.) au taux global de 17,2%.

Il est crucial de bien se renseigner sur les modalités spécifiques à chaque régime pour optimiser sa déclaration fiscale et bénéficier des déductions permises par la loi.

Régimes spécifiques

La location vide est soumise à une fiscalité spécifique en France. Les loyers perçus dans le cadre d’une location vide sont considérés comme des revenus fonciers. Ces revenus doivent être déclarés dans votre déclaration d’impôt sur le revenu.

Il existe deux régimes spécifiques pour déclarer les revenus fonciers de la location vide : le régime micro-foncier et le régime réel.

Le régime micro-foncier s’applique automatiquement si le montant total des revenus fonciers ne dépasse pas 15 000 € par an. Avec ce régime, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 30% sur les revenus bruts, ce qui simplifie la déclaration.

Si vous optez pour le régime réel ou si vos revenus fonciers dépassent 15 000 €, vous devez déclarer les loyers perçus et pouvez déduire les charges liées à la location. Voici certaines charges déductibles :

  • Les frais de gestion et de garde du bien
  • Les primes d’assurance
  • Les dépenses d’entretien et de réparation
  • Les impôts fonciers
  • Les intérêts d’emprunt

La fiscalité appliquée à la location vide peut varier selon votre situation personnelle et la nature des charges déductibles. Il est donc recommandé de bien se renseigner ou de consulter un expert pour optimiser ses déclarations fiscales.

Loueur en meublé non professionnel (LMNP)

La fiscalité applicable à la location vide dépend du régime fiscal choisi par le propriétaire. Deux régimes principaux existent : le régime micro-foncier et le régime réel.

Le régime micro-foncier s’applique automatiquement si le montant des revenus bruts annuels ne dépasse pas 15 000 €. Ce régime offre un abattement forfaitaire de 30 %, ce qui signifie que seule 70 % des revenus fonciers sont imposés.

Dans le cadre du régime réel, le propriétaire peut déduire de ses revenus les charges effectives liées à la gestion et à l’entretien du bien. Ces charges peuvent inclure :

  • Les intérêts d’emprunt
  • Les frais de gestion
  • Les travaux de réparation
  • Les assurances

Ce choix du régime réel est obligatoire si les revenus fonciers excèdent 15 000 € par an. Il permet potentiellement de réduire la base imposable de manière significative en prenant en compte toutes les charges réelles liées à l’activité locative.

Le choix entre le régime micro-foncier et le régime réel dépend de la situation spécifique de chaque propriétaire. Cela requiert de comparer les charges effectivement supportées contre l’abattement de 30 % offert par le régime micro-foncier.

Concernant les régimes spécifiques, ils incluent notamment les régimes spécifiques aux locations meublées, soit en tant que Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) ou Loueur en Meublé Professionnel (LMP).

Pour les Loueurs en Meublé Non Professionnels (LMNP), il s’agit d’un régime fiscal s’appliquant aux locations meublées ne dépassant pas certains seuils de revenus et de condition de gestion. Le LMNP offre également deux régimes fiscaux :

  • Micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) : abattement forfaitaire de 50 %.
  • Régime réel : prise en compte de l’ensemble des charges réelles.

La fiscalité des locations vides et meublées peut sembler complexe mais offre plusieurs possibilités permettant une optimisation des revenus locatifs. Comprendre et choisir le régime le plus adapté à sa situation est essentiel pour une gestion optimale.

Dispositif Pinel

La fiscalité applicable à la location vide dépend du régime fiscal choisi par le propriétaire. Il existe deux principaux régimes : le régime micro-foncier et le régime réel.

Le régime micro-foncier s’applique automatiquement si le montant des revenus fonciers du propriétaire n’excède pas 15 000 euros par an. Dans ce cadre, un abattement forfaitaire de 30 % est appliqué sur les revenus bruts. Le reste est imposé suivant le barème de l’impôt sur le revenu.

Le régime réel est applicable au-delà de ce seuil ou sur option du propriétaire. Il permet de déduire certaines charges réelles, comme les travaux, les intérêts d’emprunt ou les frais de gestion, des revenus fonciers.

Pour encourager l’investissement locatif, certains dispositifs fiscaux offrent des avantages spécifiques, comme le dispositif Pinel.

Ce dispositif permet aux investisseurs de bénéficier d’une réduction d’impôt en contrepartie de la mise en location d’un logement neuf ou réhabilité pour une durée de 6, 9 ou 12 ans. La réduction varie entre 12 % et 21 % du montant de l’investissement, en fonction de la durée de la location.

  • Pour une location de 6 ans, la réduction d’impôt est de 12 %.
  • Pour une location de 9 ans, la réduction passe à 18 %.
  • Pour une location de 12 ans, elle atteint 21 %.

Le logement doit répondre à des critères de performance énergétique et être situé dans des zones éligibles définies par le gouvernement.

Les loyers sont plafonnés, tout comme les ressources des locataires, afin de favoriser l’accès au logement pour les ménages modestes.

Il est donc essentiel pour un propriétaire de bien choisir le régime fiscal qui correspond à sa situation afin de maximiser les avantages fiscaux tout en répondant aux exigences légales.

Micro-foncier

La fiscalité applicable à la location vide peut sembler complexe au premier abord, notamment en raison des différents régimes spécifiques et des conditions qui s’y rattachent. Comprendre les régimes spécifiques peut vous aider à mieux gérer vos biens immobiliers.

Pour la location vide, deux régimes fiscaux sont applicables :

  • Le régime micro-foncier
  • Le régime réel

Le choix entre ces deux régimes dépend principalement du montant des revenus fonciers perçus ainsi que des charges que vous pouvez déduire.

Le régime micro-foncier s’applique de plein droit lorsque vos revenus fonciers annuels ne dépassent pas 15 000 €. Dans ce cas, vous bénéficiez automatiquement d’un abattement forfaitaire de 30 % sur vos revenus fonciers.

Par exemple, si vous percevez 10 000 € de revenus fonciers, un abattement de 30 % sera appliqué, et vous serez donc imposé sur 7 000 €.

Ce régime est simple à gérer puisqu’il vous suffit de reporter le montant brut de vos loyers perçus, sans avoir à détailler vos charges déductibles.

Cas particuliers

La fiscalité applicable à la location vide est un sujet important pour les propriétaires souhaitant louer leur bien immobilier. Pour les revenus fonciers issus de la location vide, le régime fiscal peut varier en fonction des montants perçus et des choix effectués par le propriétaire.

Les loyers issus de la location vide sont imposés selon le régime des revenus fonciers. Si le montant total des loyers perçus est inférieur à 15 000 € par an, le propriétaire peut opter pour le régime du micro-foncier. Ce régime simplifié permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur les loyers perçus, mais n’autorise pas la déduction des charges réelles.

Pour les loyers dépassant 15 000 € par an, ou si le propriétaire préfère déduire les charges réelles, il doit passer au régime réel. Ce régime permet de déduire les charges telles que les intérêts d’emprunt, les travaux de réparation, les frais de gestion et les assurances. Cela peut représenter un avantage notable si les charges sont élevées.

Certains cas particuliers peuvent influencer la fiscalité des locations vides. Voici quelques exemples à prendre en compte :

  • Propriétaires non-résidents : Les propriétaires non-résidents en France sont soumis à un régime spécifique de fiscalité. Ils doivent en général déclarer leurs revenus fonciers en France mais peuvent bénéficier des conventions fiscales internationales pour éviter la double imposition.
  • SCI (Société Civile Immobilière) : Les revenus issus de la location vide d’un bien détenu par une SCI peuvent être imposés différemment, surtout si la SCI est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). Dans ce cas, les loyers sont traités comme des revenus de société, et donc soumis à des règles fiscales spécifiques.
  • Locations successorales : Les héritiers qui perçoivent des loyers issus d’un bien immobilier en cours de succession doivent également tenir compte des règles spécifiques de fiscalité foncière applicables à leur situation.
  • Locations familiales : Lorsque les loyers perçus proviennent de la location à des membres de la famille, des règles spécifiques peuvent s’appliquer en termes de déductions et d’abattements fiscaux.

En cas de doute ou pour optimiser au mieux la fiscalité de ses revenus fonciers, il est souvent judicieux de consulter un conseiller fiscal ou un expert-comptable.

Location saisonnière

La location vide, également connue sous le nom de location non meublée, est soumise à une fiscalité spécifique. Les revenus générés par cette activité sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers. Cette catégorie concerne les loyers perçus ainsi que les charges récupérables sur le locataire.

Le propriétaire peut choisir entre deux régimes fiscaux pour déclarer ces revenus :

  • Régime micro-foncier : Il s’applique automatiquement si le montant total des revenus fonciers ne dépasse pas 15 000 euros par an. Ce régime offre un abattement forfaitaire de 30 % sur les revenus bruts, sans possibilité de déduire d’autres charges.
  • Régime réel : Ce régime permet de déduire l’ensemble des charges liées au bien immobilier, telles que les frais de gestion, les travaux, les intérêts d’emprunt, les assurances, etc. Il est fortement recommandé lorsque les charges sont élevées, car elles peuvent réduire considérablement la base imposable.

Cas particuliers

Il existe des situations spécifiques où la fiscalité de la location vide peut varier, notamment si le logement bénéficie de dispositifs fiscaux tels que la loi Pinel, la loi Denormandie ou la loi Malraux. Ces dispositifs offrent des réductions d’impôt en contrepartie d’engagements de location sur une certaine durée et à des loyers plafonnés.

Certains investissements locatifs peuvent également bénéficier de déductions spécifiques, comme les déficits fonciers, qui permettent de réduire le montant de l’impôt sur le revenu global si les charges sont supérieures aux revenus.

Location saisonnière

La location saisonnière d’un bien non meublé est moins courante, mais elle est également soumise à une fiscalité particulière. Les revenus générés par cette activité doivent être déclarés en revenus fonciers et suivent les mêmes règles que la location longue durée. Cependant, il faut veiller à respecter les réglementations locales sur la durée maximale de location saisonnière et obtenir les autorisations nécessaires auprès de la mairie.

Enfin, la location saisonnière peut être soumise à la taxe de séjour, collectée par le propriétaire et reversée à la commune. Cette taxe varie en fonction du lieu et du type de logement proposé.

Logement neuf

La fiscalité applicable à une location vide, c’est-à-dire un logement non meublé, diffère de celle d’une location meublée. En général, les revenus générés par la location vide sont considérés comme des revenus fonciers. Ces revenus sont alors soumis au barème progressif de l’Impôt sur le Revenu (IR).

Les propriétaires peuvent choisir entre deux régimes d’imposition:

  • Le régime réel: les charges réelles liées à la location (frais de gestion, assurances, travaux, intérêts d’emprunt, etc.) sont déductibles des revenus fonciers.
  • Le régime micro-foncier: les propriétaires bénéficient d’un abattement forfaitaire de 30% sur leurs revenus fonciers bruts. Ce régime est applicable si les revenus bruts fonciers ne dépassent pas 15 000 euros annuels.

En cas de déficit foncier, c’est-à-dire si les charges déductibles dépassent les revenus fonciers, il est possible de déduire ce déficit des autres revenus mobiliers dans la limite de 10 700 euros par an. Le restant est reportable sur les dix années suivantes.

Si le logement est classé monument historique ou se situe dans une zone avec certaines spécificités fiscales (comme les zones de revitalisation rurale), des avantages fiscaux supplémentaires peuvent s’appliquer. Les dispositifs tels que le Pinel (logement neuf) ou la loi Denormandie (logement ancien réhabilité) peuvent également offrir des réductions d’impôts significatives.

Pour un logement neuf mis en location vide, le dispositif Pinel peut s’appliquer. Ce dispositif permet une réduction d’impôt qui s’étale sur la durée de location, sous conditions de plafonds de loyers et de ressources des locataires.

Il est essentiel de vérifier les conditions d’éligibilité pour bénéficier de ces avantages fiscaux. Une attention particulière doit être portée aux dates de construction et de début de location du bien immobilier.

Logement ancien

La fiscalité applicable à la location vide peut paraître complexe, mais quelques règles essentielles permettent de s’y retrouver. Lorsque vous louez un bien non meublé, vos revenus locatifs sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers.

Dans le cas des revenus fonciers, deux régimes fiscaux existent : le régime réel et le régime micro-foncier. Si le total de vos revenus bruts fonciers annuels ne dépasse pas 15 000 €, vous relevez automatiquement du régime micro-foncier, sauf option pour le régime réel.

Sous le régime micro-foncier, un abattement forfaitaire de 30% est appliqué sur vos revenus bruts fonciers. Le solde est ajouté à vos autres revenus pour le calcul de l’impôt sur le revenu.

Avec le régime réel, vous pouvez déduire de vos revenus fonciers les charges telles que les intérêts d’emprunt, les travaux de réparation et d’entretien, les primes d’assurance, les frais de gestion et de garde.

Cas particuliers

Différents cas particuliers peuvent influencer la fiscalité de votre bien loué vide. Par exemple :

  • Si le logement est classé monument historique, certaines déductions spécifiques s’appliquent.
  • Si le bien est en secteur sauvegardé, vous pouvez bénéficier de certains « avantages Malraux ».
  • En cas de recours à des dispositifs de défiscalisation comme la loi Pinel ou Duflot, des réductions d’impôt peuvent s’appliquer.

Logement ancien

Si vous investissez dans un logement ancien, une attention particulière doit être portée aux travaux de rénovation. Ces dépenses peuvent être déduites de vos revenus fonciers lorsque vous optez pour le régime réel. Toutefois, seuls les travaux d’entretien, de réparation et d’amélioration sont déductibles. Les dépenses d’agrandissement et de construction ne le sont pas.

Autrement dit, rénover un bien ancien peut être fiscalement avantageux si les travaux respectent les critères établis par l’administration fiscale.

Gestion des charges et des revenus

La fiscalité applicable à la location vide est un sujet essentiel pour les propriétaires souhaitant optimiser leurs charges et revenus. Contrairement à une location meublée, la location vide est soumise à des règles fiscales spécifiques.

Les revenus locatifs perçus d’une location vide sont des revenus fonciers. Ces revenus sont intégrés au revenu global du propriétaire et imposés selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Il est possible de choisir entre deux régimes fiscaux :

  • Le régime micro-foncier : Pour les propriétaires dont le total des revenus fonciers ne dépasse pas 15 000 euros par an. Ce régime permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur les loyers perçus.
  • Le régime réel : Obligatoire pour les revenus fonciers supérieurs à 15 000 euros ou si le propriétaire souhaite opter pour ce régime. Il permet de déduire des loyers imposables un certain nombre de charges et frais liés à la location.

Les charges déductibles sous le régime réel incluent :

  • Les intérêts d’emprunt contractés pour l’acquisition, la réparation ou l’amélioration du bien.
  • Les travaux d’entretien et de réparation.
  • Les primes d’assurance contre les risques locatifs.
  • Les taxes foncières et autres taxes récupérables.
  • Les frais de gestion et de syndic.

Il est crucial de bien tenir une comptabilité précise et de conserver toutes les justificatifs de ces charges pour optimiser les déductions fiscales et éviter tout problème en cas de contrôle fiscal.

Il ne faut pas non plus négliger l’impact de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), et des potentiels avantages fiscaux liés à des dispositifs comme le Pinel ou le Duflot, sous certaines conditions.

Charges déductibles

Lorsque vous louez un bien immobilier en location vide, la fiscalité applicable diffère de celle de la location meublée. Les revenus que vous percevez sont considérés comme des revenus fonciers et doivent être déclarés en tant que tels. Vous pouvez toutefois déduire certaines charges de vos revenus fonciers pour réduire votre base imposable.

Les revenus perçus de la location vide doivent être déclarés dans la catégorie des revenus fonciers. Ce sont ces montants que vous pouvez partiellement réduire en déduisant certaines charges. Cela peut inclure les frais d’entretien, les dépenses de réparation, et d’autres frais directement liés à la gestion de la propriété.

Voici une liste non exhaustive des charges déductibles pour les revenus fonciers :

  • Les dépenses d’entretien et de réparation visant à maintenir ou remettre le bien en état.
  • Les frais de gestion et d’administration tels que les honoraires versés à une agence immobilière.
  • Les intérêts d’emprunt contractés pour l’acquisition, la réparation ou la construction du bien loué.
  • Les primes d’assurance couvrant les risques liés à la propriété (incendie, dégât des eaux, etc.).
  • Les taxes foncières payées pour le compte de l’investissement locatif.
  • Les charges de copropriété notamment pour les frais relatifs aux parties communes de l’immeuble.

En suivant ces indications, vous pourrez optimiser la fiscalité de votre location vide et réduire significativement votre base imposable. Pensez à conserver l’ensemble des justificatifs de ces charges afin de pouvoir les présenter en cas de contrôle fiscal.

Revenus imposables

La fiscalité applicable à la location vide est un sujet crucial pour les propriétaires souhaitant louer leur bien immobilier sans le meubler. Comprendre les charges et les revenus associés permet de mieux gérer la rentabilité du bien et de respecter les obligations fiscales.

Les propriétaires de logements loués vides doivent s’acquitter de plusieurs charges, dont certaines sont déductibles des revenus fonciers. Voici les principales :

  • Frais d’administration et de gestion : Honoraires des agences immobilières et frais de gestion locative.
  • Charges de copropriété : Inclus les dépenses courantes et les travaux de rénovation.
  • Intérêts d’emprunt : Les charges financières liées au crédit immobilier souscrit pour l’acquisition ou l’amélioration du bien.
  • Taxe foncière : Impôt local auquel sont soumis les propriétaires immobiliers.
  • Assurance : Couverture des risques locatifs et assurance propriétaire non-occupant.

Les revenus issus de la location vide sont soumis au régime des revenus fonciers. La règle générale est que les revenus nets (revenus bruts moins les charges déductibles) sont imposables. Deux modes d’imposition existent :

  • Régime micro-foncier : Applicable si les revenus bruts n’excèdent pas 15 000 euros par an. Il permet un abattement forfaitaire de 30 % sur les revenus bruts.
  • Régime réel : Option plus courante pour les revenus supérieurs à 15 000 euros par an ou si l’on souhaite déduire plus de charges que le forfait de 30 %. Les charges doivent être justifiées pour être déductibles.

Il est important de bien tenir les comptes et de conserver tous les justificatifs des dépenses pour optimiser la déclaration fiscale. Ce faisant, on peut anticiper les obligations fiscales et maximiser la rentabilité de la location.

Calcul de l’impôt

La fiscalité de la location vide se distingue par des règles spécifiques en termes de gestion des charges et des revenus. Ces éléments sont essentiels pour les propriétaires souhaitant louer leurs biens dans les meilleures conditions fiscales.

Dans le cadre de la location vide, les charges déductibles sont les suivantes :

  • Les intérêts d’emprunt contractés pour l’acquisition, la construction, la réparation ou l’amélioration du bien loué.
  • Les travaux d’entretien et de réparation.
  • Les charges de copropriété, sauf les dépenses locatives récupérables auprès du locataire.
  • Les assurances engagées pour garantir les loyers impayés ou encore la responsabilité civile.
  • Les taxes foncières qui ne sont pas récupérables auprès du locataire.

Les revenus issus de la location vide sont qualifiés de revenus fonciers. Ils doivent être déclarés annuellement et sont soumis à l’impôt sur le revenu.

Le calcul de l’impôt sur les revenus issus de la location vide s’effectue selon deux régimes :

  • Régime micro-foncier : Ce régime s’applique automatiquement si le total de vos revenus fonciers bruts ne dépasse pas 15 000 € par an. Un abattement forfaitaire de 30 % est appliqué sur le montant des loyers.
  • Régime réel : Obligatoire si les revenus fonciers excèdent 15 000 € ou sur option pour les revenus inférieurs à ce seuil. Ce régime permet de déduire les charges réelles engagées pour la gestion et l’entretien du bien immobilier.

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